Accompagnée d’Alain Robert, J. Rolland est venue rencontrer
les membres du bureau de l’association, samedi 7 décembre.
Après une présentation des difficultés auxquelles sont
confrontées les habitants du centre-ville et des propositions de l’association,
un dialogue nourri s’est engagé avec la candidate socialiste à la mairie de
Nantes et A. Robert.
Les membres du Bureau ont rappelé que s’ils comprenaient la
politique d’embellissement et de développement touristique de Nantes, ils
constataient une insuffisance flagrante voire une absence de réponse aux effets pervers de cette politique, accentués par l’extension des zones
piétonnes : nuisances sonores, insalubrité, violence urbaine. A cet égard,
comment ne pas être surpris, voire choqué, de voir le nom de la Ville de Nantes
associé à celui de brasseurs connus sur les affiches promouvant le festival
« Bars Bars », dans une période où la municipalité affirme faire
une priorité de la lutte contre le phénomène d’hyper alcoolisation sur la voie
publique des jeunes et des moins jeunes.
En réponse, Mme Rolland a présenté quelques unes des
propositions de son programme en matière de sécurité et de propreté :
accompagnement de l’isolation phonique des cafés concerts, mise en
œuvre de 10 propositions en matière de sécurité, dont la création d’un
« office de sécurité publique et l’îlotage de proximité par des
équipes mixtes composées de policiers municipaux et de médiateurs, création également
d’une « commission propreté ». J. Rolland a également fait part de sa
demande de renforcement des effectifs de la police d’Etat à Nantes. Elle a en
revanche refusé de prendre des engagements sur les horaires des terrasses.
Les membres du bureau ont répliqué en s’étonnant que la
Ville envisage d’aider les bars à s’isoler mais non les habitants, ils ont
également rappelé avec force qu’une terrasse même « bien tenue » par
l’exploitant est en elle même une
nuisance sonore, la fermeture à une heure compatible avec le sommeil des
habitants, est donc indispensable. Ils
ont également souligné le caractère dilatoire de la proposition de créer de
nouvelles commissions alors qu’il existe actuellement une commission municipale des débits de
boissons dont l’accès est refusé aux
représentants des habitants. En réponse, J. Rolland a accepté d’engager des
discussions sur l’ouverture aux habitants de cette commission municipale des
débits de boissons (un rendez-vous avec M. G. Nicolas a ultérieurement été fixé
le 7 janvier prochain).